ARCHIVES DES HUNES 2009 DE l'ENSIPif


cursushuneimpotsphotosFAQdahutateuranciennes_unitesmanageursliensastronomieeclipseaccueilblagueshu


 La Hune du 22 décembre 2009

Les Champignacs 2009 ont été décernés par les lecteurs du journal suisse "La Distinction" :

Maire de Champignac

Rappelons que le Grand Prix du Maire de Champignac est décerné chaque année depuis 1988 . Il récompense "les personnalités qui se sont distinguées au cours de l'année par leur excellence dans l'art oratoire et leur maîtrise de la rhétorique classique".

  • Le commandant des pompiers lausannois a reçu le Champignac d'Or pour sa déclaration dans le feu de l'action: "Le feu est sous contrôle, mes hommes sont cuits!".
  • Le Champignac d'Argent va au garde-faune vaudois Jean-Claude Roch pour sa constatation irréfutable: "Le loup est arrivé et il est bien parti pour rester".

Les deux lauréats de cette cuvée 2009 ont été distingués parmi 45 candidats.

Le jury a aussi remarqué plusieurs "espoirs du champignacisme".
  • Didier Burkhalter, devenu depuis conseiller fédéral, reçoit la mention "à l'unanimité" pour : "Je ne suis pas le seul à être de mon avis."
  • La conseillère nationale Martine Brunschwig-Graf est honorée de la mention "Oreille de lynx" pour : "J'écoutais d'un œil amusé."
  • André Simonazzi, vice-chancelier de la Confédération, se voit attribuer la mention "Aller simple" pour : "Faire comprendre ce que signifie mourir de faim, de maladie, ou sous les balles. Il est très difficile d'appréhender ce genre de situations si on ne les a pas vécues soi-même."
  • André Kuhn, professeur de droit pénal et de criminologie aux universités de Lausanne et Neuchâtel, obtient la mention "Le débat reste ouvert" pour : "Toute personne qui prétend quoi que ce soit dit n'importe quoi.

La Hune du premier décembre 2009 :  

N'y aurait-il aucun cuisinier parmi nos nombreux ingénieurs ?

JP LOUPP se pose et nous pose une question de saison en signalant que s'il est bien une science pifométrique, c'est la cuisine. En marmonnant une mantra culinaire il susure même sur l'air bien connu des cuisiniers : "un peu de ceci, un peu de cela, un trait d'autre chose et voici une nouvelle recette !

Et d'ajouter : "En tout cas, il est certain qu'une unité a échappé à mes collègues, et je suis particulièrement fier de la faire partager aujourd'hui.
Cette unité oubliée c'est le " Le tour de moulin " qui n'a rien à voir avec
le Moulin de la Tour, un moulin à eau du XVIème siècle, toujours en activité et situé à 9 km de Sarlat dans le Périgord Noir, sur la commune de Sainte-Nathalène, mais qui est unité poivrière universelle et pifométrique sans laquelle toute recette manquerait de sel !

Un grand merci à JP Loupp de nous avoir fait découvrir cette unité culinaire méconnue et nous relayons son appel à tous les cuisiniers pifométriciens afin qu'ils nous aident à faire progresser la science en nous expliquant par le menu comment ils pratiquent la pifométrie dans leur métier.  


La Hune du 18 septembre 2009 : les Américains ont-ils volés notre nez électronique ?

( An optoelectronic nose for the detection of toxic gases : Sung H. Lim, Liang Feng, Jonathan W. Kemling, Christopher J. Musto, Kenneth S. Suslick published by Nature Chemistry  (13 September 2009) 


Un nez optoélectronique pour détecter des vapeurs d'ammoniac, d'acide nitrique, de dioxyde de soufre…
C'est ce que vient de mettre au point une équipe de chercheurs américains de l'Université de l'Illinois.

Cette formidable machine agit en moins de deux minutes et peut ainsi alerter en cas d'émanations immédiatement dangereuses pour la santé, voire pour la vie.
Selon l'étude publiée par la revue Nature Chemistry, ce nez permet «de différencier 19 produits industriels toxiques».
Son fonctionnement paraît relativement simple : il utilise 36 pigments différents dont la couleur change en fonction de leur environnement chimique.
Ces pigments chimiosensibles sont répartis sur une structure nanoporeuse de la taille d'un timbre-poste.
La présence du gaz toxique est indiquée par le changement du motif coloré par les différents pigments.
Le changement du motif des couleurs est une empreinte moléculaire unique pour chaque gaz toxique.
Pour analyser les différences de motifs, l'image des pigments colorés doit être enregistrée avant et après exposition aux produits chimiques.
Ce nez artificiel est «simple, rapide et peu coûteux», explique l'université qui précise qu'il n'est pas affecté par les changements d'humidité.
Seul bémol, il ne serait pas efficace lorsque les gaz sont présents en faible concentration au sein de mélanges complexes.

Mais, cette invention en est-elle vraiment une ?

En fait, le premier nez électronique a été inventé par le professeur Gaudrion dans les années cinquante (du siècle dernier)

C'est les yeux bandés que l'inventeur du pifomètre, le Pr. GAUDRION, nous avait fait une étonnante démonstration de son appareil
dans son modeste atelier du 25 rue Frémion à Paris (France pas Texas).    
            
Le mètre pliant, le ruban gradué ou la chaîne d'arpenteur (instruments anciens que nous utilisions journellement au tout début de la deuxième moitié du dernier siècle du précédent millénaire), seront bientôt remplacés avantageusement par mon appareil que l'on peut qualifier de révolutionnaire, puisqu'il permettra à chacun de mesurer à distance n'importe quelle surface, les mains dans les poches et les yeux fermés nous répétait avec un large sourire le Professeur Gaudrion !

De forme oblongue et d'un poids relativement léger pour sa taille, le pifomètre s'adaptait aisément sur le nez du Professeur au moyen d'un simple élastique (voir la photo).
Son utilisation était vraiment d'une simplicité enfantine puisqu'il suffisait de l'orienter vers un objet quelconque pour en connaître quasi instantanément les dimensions !

Cette performance était rendue possible grâce à un reniflard électronique incorporé dans l'appareil.

On sait que chaque objet émet des ondes métriques, centimétriques et dodécaphoniques.
L'ingénieux dispositif du professeur Gaudrion permettait de capter ces ondes pour les convertir en sensations et les restituer ensuite sous forme d'impulsions sonores : les « sniff » et les « hum ».

Sachant qu'un sniff équivaut à un mètre et qu'un hum correspond à un centimètre, il suffisait de comptabiliser les sniff et les hum, émis, pour connaître telle ou telle dimension.

Sur le même principe d'ailleurs, le pifomètre génétique incorporé à la naissance dans les cavités nasales de chaque être humain, permet tout aussi facilement de calculer la distance séparant n'importe quels objets dans l'espace temps.

On imagine alors sans peine les innombrables services qu'aurait pu rendre un tel instrument !

Le gouvernement l'avait bien compris, puisqu'il avait décidé d'accorder une subvention à l'inventeur afin de permettre
la fabrication en série du pifomètre du Professeur Gaudrion.

Malheureusement cette fabrication en série n'a jamais eu le temps de démarrer par suite d'un changement de gouvernement, ce qui, les plus anciens pifométriciens s'en souviennent, était très fréquent à cette époque là et la fabuleuse invention du Professeur Gaudrion est vite retombée dans l'oubli.

La Hune du 8 juin 2009 : l'Inauguration du premier gâchimètre étalon.

Claire Simon, Ingénieur pifométricienne, nous a informé de l'inauguration en grande pompe le 2 juin 2009 par une délégation d'élèves du lycée agricole Enilbio, rue de Versailles 39800 Poligny, d'un "gâchimètre étalon" matérialisé sous la forme d'une statue réalisée avec des tranches de pain enduites de résine, pour sensibiliser au gaspillage. 


De quatre mètres de haut, ce "Gâchimètre Étalon" pèse quatre vingt kilos et représente dix jours de pain jeté à la poubelle après chaque repas dans ce lycée agricole.

La pièce a été co-réalisée par les étudiants de BTS en innovation alimentaire et le sculpteur Pierre Duc.

"La quantité de pain gâchée à la cantine est phénoménale", reconnaîssent les élèves de BTS, venus pour présenter la statue aux passants de la place de la Bourse, en plein cœur de Paris.

"Nous avons essayé, en vain, de faire homologuer notre étalon", a affirmé à l'AFP Michèle Lision, enseignante socio-culturelle au lycée agricole qui regrette que le Bureau International des Poids et Mesures,
n'ait pas accédé à sa demande.

Quel gâchis que ce refus qui ne nous étonne pas car le 
BIPM a pour mission d'assurer l'uniformité mondiale des mesures et leur traçabilité au Système international d'unités (SI) et non au Système International d'Unités Pifométriques (SIUP) domaine régi par la norme NF UNM 00-002.

On rappelera simplement que le BIMP travaille sous l'autorité de la Convention du Mètre, qui est un traité diplomatique conclu entre cinquante-deux États, et qu'il exerce son activité avec l'aide d'un certain nombre de Comités consultatifs, dont les membres sont des laboratoires nationaux de métrologie des États membres de la Convention du Mètre, et par son travail de laboratoire pour conclure qu'un bureau qui est soumis au Mètre (SI) ne saurait comprendre toutes les nuances du Mètre pifométrique (SIUP) dont on citera simplement la définition : 
  • LE MÈTRE est une unité connue qui, avec ses multiples et ses sous-multiples, devrait s'appliquer à tout. On voit immédiatement le caractère artificiel et imprécis de cette unité dès qu'on veut évoquer de grandes dimensions (voir à ce sujet le corpus de la Pifométrie anglo-Saxonne, pif gibi, qui n'a jamais cédé au système métrique) On abandonne alors le mètre et ses multiples pour parler en années lumières ou en mégaparsec. À l'autre bout de l'échelle en dessous du micromètre qu'on ne connaît d'ailleurs que sous le nom de micron plus personne n'arrive à s'y retrouver avec les nanomètres et autres picomètres. La pifomètrie est beaucoup plus riche et propose des unités autrement plus intéressantes....

Que les élèves de la classe de BTS du lycée de Poligny qui ont concocté cette œuvre magistrale se rassurent, le laboratoire de l'ENSIP est tout à fait prêt à collaborer avec eux pour développer un chapitre sur la gâchimétrie appliquée et à l'incorporer dans notre cursus pifométrique.

La Hune du 28 février 2009 : Utilisation des nombres complexes pour dénombrer les manifestations.

Frédéric Chaix ayant beaucoup regardé les manifestations diverses et variées qui illustrent les reportages télévisés de nos différentes chaînes nationales s’est penché sur cette nouvelle et étrange unité pifométrique utilisée pour le comptage des manifestants (très utilisée ces derniers temps) : "le millier (ou million) selon les organisateurs & la centaine (ou millier) selon la police".

En effet ces deux chiffres très précis pondérés par des organisations très officielles (sauf dans le cas de manifestation d'inorganisés à tendance anarco-autonome crypto communiste (pifométriquement  des gauchistes)) donne un résultat d'une grande rigueur pifométrique.
Et voila comment deux valeurs réelles en se complétant deviennent une seule valeur pifométrique précise.

Pour exemple : la manifestation anti-S.. (S prenant la valeur que vous voulez, Sarko par exemple, mais ne mélangeons pas politique et études scientifiques), a réuni 570 000 personnes selon les organisateurs et 12 833 personnes selon la police.
Cela donne un excellente idée pifométrique de la dite manifestation, à savoir : il y avait foule, il y avait du monde voire des masses de monde.
Seul le collectif "Viva S. bien sûr" n'a dénombré pifométriquement qu'il n'y avait pas un rat après visionnage d'extraits de la manif sur TF1 (en gros 3 casseurs bourrés).

Cette toute nouvelle unité, que je viens tout juste de découvrir, va devenir déterminante (comme en Guadeloupe) dans les semaines et les mois à venir, en tout cas je l'espère. Elle pourrait permettre à ENSIP de faire l'actualité en publiant des chiffres Pifométrique d'une extrême fiabilité.

Complément d’information apporté par l’ENSIP après discussion au comptoir du café de la place avec un ancien inspecteur tintinophile (les ex RG quoi) :

Les nombres complexes utilisés par les forces de police forment une extension de l'ensemble des nombres réels, Ils permettent notamment de définir des solutions à toutes les équations polynomiales à coefficients réels composées à partir de l'ensemble des sommes et produits de nombres réels de manifestants et du nombre imaginaire i tel qu’exigé par la préfecture de police et sont destinés à être transmis à l’AFP.
On notera avec satisfaction que les nombres de manifestants respectant la forme a - i.b satisfont les propriétés des structures de corps commutatifs qui contiennent les corps des réels de la maréchaussée dénombreuse de manifestants.


La Hune du 17 février 2009, JP LOUPP nous écrit pour nous proposer une nouvelle unité de masse :

Aidant un membre de notre famille à soulever un gros objet, il me fit  remarquer : "Il pèse son poids".
Mais c'est bien sûr, la voici la nouvelle unité qu'elle est belle : le "son poids"
Le son poids est l'unité pifométrique par excellence puisqu'elle caractérise le poids de n'importe quel objet ou être vivant. Notons cependant qu'elle ne s'applique qu'à partir d'un "certain poids".

Pour mémoire on rappellera que
si dans le langage de tous les jours personne ne fait la différence entre le poids et la masse d'un objet, les pifométriciens savent bien que le poids et la masse sont deux grandeurs différentes qui ne rendent pas compte du même phénomène !

Prenons une pomme par exemple, sa masse mesure simplement la quantité de matière contenue dans la pomme c'est-à-dire la masse des particules qui la constituent, en fait des atomes de pommes ou des molécules de pommes (selon qu'on veuille la croquer ou en faire du jus !)

Cette quantité de matière (donc la masse de la pomme) sera la même quel que soit l'endroit de l'univers où se trouve l'objet.

L'unité de masse est le kilogramme (kg)

Le poids mesure, lui, la force d'attraction qu'exerce un astre sur un objet et cette force d'attraction est d'autant plus grande que l'astre sur lequel on croque la pomme aura une masse élevée.
En clair le poids d'une pomme varie selon l'endroit l'univers où on la croque et dépend de l'astre où elle se trouve.

Vous avez tous appris que Newton qui marchait nuitamment sous un pommier avait reçu une pomme bien mure sur le crâne et qu'il en avait conclu le premier que la Terre attirait les objets vers elle à condition qu'ils ne soient pas trop éloignés, sinon la lune qui brillait dans le ciel lui serait aussi tombée sur la tête.


L'unité de poids est le Newton (N)


On observera que si le pommier de Newton avait été planté au milieu de rien du tout, en un endroit situé à une distance extrêmement grande d'un astre, au lieu d'être planté dans un verger à Woolsthorpe (Lincolnshire), les pommes couvrant le pommier ne subiraient quasiment aucune attraction et n'auraient donc pas de poids.
 
La pomme étant alors en état d'apesanteur
n'aurait eu aucune raison de tomber sur la tête de Newton qui n'aurait alors pas découvert la loi de la gravitation universelle et les générations d'étudiants qui se divisent entre ceux que la science amuse et ceux que la science rebute auraient perdus une belle occasion de se diviser.
pomme