La
Hune du 26 décembre 2006
Patrick
RECORDON nous
a écrit depuis Saint-Imier (Suisse) pour nous apporter les
précisions suivantes concernant une unité de
précision particulièrement usitée dans
les
ateliers de mécanique :
Dans les unités pifométriques vous pourriez
rajouter le
pouième qui, en mécanique de
précision, est un
multiple ou diviseur du micron (c'est selon) et est souvent l'inverse
du poil de Q des bureaux techniques de la même branche.
Le pouième se rattrape avec un outil à
enlèvement
de copeaux, qui va de la toile d'émeri à la
fraiseuse,
voire le touret à meuler, la meuleuse angulaire ou le
lapidaire
en passant par les limes et la scie… ou avec une nouvelle
pièce si les poils de Q des bureaux techniques
n'étaient
pas de bonne qualité, d’où des cotes
trop faibles.
Généralement, si au bureau technique une
pièce
donnée "passe au poil de Q", dans les ateliers la
même
pièce "coince pour quelques pouièmes" !..
Amicalement et bon vent à la pifométrie qui a
encore de beaux jours devant elle.
Nous remercions M.
Patrick
RECORDON d'avoir pointé du doigt une des
propriété
élastique remarquable de la pifométrie qui permet
d'évaluer une même caractéristique
exprimant une
réalité et son contraire avec des termes
spécifiques, alors que la métrologie classique
n'y voit
que du feu en exprimant avec la même unité, le
micron, une
caractéristique qui doit marcher (à tous les
coups et
les doigts dans le nez) pour la conception et une
réalité qui coince à tous les coups en
production.
La Hune du 17 décembre
2006
La Pifométrie en
viticulture :
Je crois que
les hommes qui naissent là où se trouvent les
bons vins ont un grand bonheur"
Léonard
de Vinci
Il est difficile de situer avec
précision le lieu et la date de naissance du vin, mais les
archéologues le font remonter à la fin de
l'âge de
la pierre, 5000 ans avant J.-C., à une période
où
l'homme se sédentarisa.
Les premiers
témoignages
de la domestication et de la culture de la vigne remontent au IVe
millénaire av. J.-C., dans le Caucase, puis en
Mésopotamie.
La culture de la vigne
et la
production de vin se développent ensuite en
Égypte, en
Grèce et dans l’Empire romain, puis en Gaule.
Tout le monde le sait,
même ceux qui n'en ont jamais bu : le vin est fait avec du
raisin.
Sorti de là,
ça
se complique: on s'embrouille dans les cépages, les
appellations, les terroirs, les millésimes...
Même le
Capitaine Haddock serait étonné, mais le vin est
composé à 86% d'eau.
C'est quand
même pas ça qui donne la gueule de bois ?
Le reste, c'est de
l'alcool, des vitamines, des sels minéraux.
Pour produire du bon
vin, il faut du bon raisin !
Cela veut dire que le
choix du cépage a une grande importance.
Pour le vin rouge, c'est
la peau qui va faire la qualité du vin. C'est là
que se trouvent les tannins.l
La vigne doit
être
"élevée à la dure": on ne va pas lui
donner d'eau
en été, on va la tailler au plus court, la
planter sur un
sol pauvre : ainsi traitée, elle va privilégier
ses
fruits.
Si le climat, le sol, le
cépage sont très importants, c'est l'homme, le
viticulteur, qui, en fin de compte, fera du vin ce qu'il est : un
merveilleux breuvage, ou une sombre piquette.
Soigner le raisin n'est
pas de
tout repos: c'est un travail épuisant, parfois
décourageant (quand s'abat la grêle...) et qui
demande une
attention de chaque instant.
En effet, le meilleur
raisin est comme la plus belle fille du monde : il ne peut donner que
ce qu'il a !
L'élevage est
l'ensemble des opérations qui conduiront le vin de la cuve
à la bouteille.
La première
opération est le soutirage, qui consiste à
éliminer le gaz carbonique et à
séparer le vin des
lies.
La deuxième
opération est le collage, qui permet de clarifier le vin en
faisant retomber le dépôt.
Après les
fermentations, le vin est logé en cuves ou en fûts.
Le vieillissement
s'effectue
donc dans des fûts en chêne, neufs ou
usagés, pour
une durée variant de 12 à 36 mois en Bourgogne.
La conduite de
l'élevage
des vins est une démonstration de l'universalité
de la
Pifométrie, qu'on en juge par les données
chiffrées suivantes :
En Bourgogne, le
fût s'appelle une « pièce »
est a une capacité de 228 litres pour permettre la
meilleure maturation possible.
Cette capacité devrait donc être la même
partout
puisqu'elle a été
déterminée pour
"permettre la meilleure maturation posssible" mais est-ce vraiment le
cas ?
A Chablis, on utilise la
feuillette de 132 litres.
En Côte d’Or et en Saône et Loire la
feuillette est de 114 litres.
Le quarto est un
fût du quart de la pièce.
Ça se complique dirait-on.
Descendons un peu vers le sud la capacité d'un fût
diminue :
- La
Pièce de Beaujolais contient 216 litres mais la pièce de
Beaujolais villages et Crus du Beaujolais contient
215 litres.
- la
Pièce de Crus du Maconnais contient 216 litres
- la
pièce de moulin à vent
contient 214 litres
- la
Pièce de Pouilly-Fuissé contient 212
litres
Encore plus au sud la capacité remonte :
- La
Pièce de Chateauneuf du Pape contient
225 litres
Vous
l'avez
bien compris, la capacité du fût est une
donnée
primordiale pour le bon élevage du vin mais lorsqu'on en
vient à vouloir exprimer
cette capacité en litres celà n'a plus aucune
importance.
Cette
constatation nous permet de conclure que sans la grande
élasticité des unités
pifométriques il
serait impossible d'élever des grands vins.
La Hune du 25 novembre 2006
JP Loupp,
chercheur universitaire breton a effectué sur son temps
libre
une relecture critique du cursus publié sur ce site et a
relevé quelques oublis concernant des unités
pifométriques très courantes.
C’est bien volontiers que nous publions en Hune le
résultat de ses travaux et que nous allons
procéder
rapidement à une mise à jour du cursus
pifométrique.
Le temps :
Le sec : aussi sec, notion d'immédiateté, de
rapidité..
Cette unité admet un multiple : 5 secs, en cinq secs, en
très peu de temps.
Temps et mouvement associés dans une unité
bizarre, le 2
temps 3 mouvements, je l'ai fait en deux temps trois mouvements.
La profondeur :
mesure de la pensée profonde : le mètre
à
pensée, autre orthographe : le maître à
penser.
Untel est un maître à penser.
La largeur :
il n'existe pas d'unités, leur découverte
pourrait faire l'objet d'une communication à l'Ensip
au singulier, mesure de la vue : il fait preuve d'une grande largeur de
vue. n'a pas de multiple.
au pluriel, sans dimension : je me suis fait avoir dans les grandes
largeurs !
Optique :
La fois : cette loupe grossit 30 fois. Est-ce vraiment une
unité pifométrique ?
Unité à retirer de la norme
pifométrique :
La chiée est une unité trop précise en
effet elle
vaut 11, ne dit on pas "Onze fait chiée", et si on ajoute
deux
on arrive à "c'est treize emm..."
La Hune du 16 novembre 2006 :
Monsieur
Grégaria nous confirme que l'unité
dénommée "
le
poil de Q"
voir l'article complet sur la
Hune du 17 mai 2003 est une
unité de mesure très ancienne encore
utilisée de nos jours.
Il nous précise le point suivant concernant son plus proche
voisin "le poil pubien" :
Étant
donné que le poil pubien a un profil aplati (ce qui
le fait friser), on prend la valeur la plus petite du profil dudit poil
: soit entre 50 µm et 67 µm ce qui, entre nous est
déjà de la haute précision pour de
nombreux
travaux.
Attention ceci est une
valeur moyenne ( comme le pouce, le pied, la
coudée) et nous sommes pas tous égaux sur le plan
de la
pilosité...donc si vous avez le poil épais ,
faites vous
prêter un poil pour les réglages très
fin.
Nous remercions M. Grégaria pour cette importante
précision qui nous
avait échappé : pour les travaux de
précision, il
ne faut pas être présomptueux et ne pas
hésiter
à emprunter un poil très fin et à
l'orienter
correctement si celui-ci est d'un type à section
aplatie.
La
Hune du 21 octobre 2006 :
À
l'approche des fêtes de fin d'année, les
étudiants
de l'E.N.S.I.P. se sont interrogés sur une expression qu'ils
vont être amenés à utiliser.
Faut-il
Sabler ou sabrer le champagne ?
Le verbe
sabler signifiait entre autres, au XVIIe siècle,
«
couler dans un moule fait de sable ».
C'est probablement par
allusion
à la matière en fusion versée dans le
moule que
sabler a pu prendre le sens de « boire d'un trait
»
une autre unité pifométrique apparue
dès 1615.
Sabler c'est donc boire tout d'un trait, c'est-à-dire fort
vite.
De nos jours sabler le
champagne est employé pour signifier, par
extension,
« célébrer un
évènement en
buvant du champagne ».
Au
contraire, sabrer une bouteille
de
champagne ou sabrer le
champagne a le sens
de : « ouvrir
une bouteille
de champagne en tranchant
le goulot
d'un coup de sabre ».
L'expression
et l'action elle-même est une opération dangereuse
qu'il
est sans doute judicieux de laisser pratiquer à qui sait
manier
un sabre
Il
résulte de ces indications que les expressions
“sabler le
champagne” et “sabrer le champagne” n'ont
rien
à voir et que les Pifométriciens, s'ils sablent
volontiers le champagne, s'abstiennent de le sabrer.
Nouvelles unités
pifométriques (12 août 2006) :
Unité
de quantité :
"Le larigot" connu dans l'expression "boire à tire larigot"
et
qui signifie boire en grande quantité. Le larigot
est une
déformation du nom de la Rigault, cloche de la
cathédrale
de Rouen, très dure à mettre en branle. Les
sonneurs
buvaient beaucoup pour se donner du courage, probablement
jusqu'à ce que les cloches se mettent à sonner
dans leur
tête.
Unité
de temps :
La lurette utilisée dans l'expression "il y a belle lurette"
pour il y a bien longtemps. À l'origine, ce bien longtemps
n'était pas si vieux que ça car lurette est une
déformation du terme primitif "heurette". Il y a belle
lurette
devrait donc signifier il y a une heure.
L’histoire
d’un « Nez
extraordinaire », celle de
Jean-Baptiste Grenouille dont Bernard Pivot à dit :
"À vue de nez, c’est un chef d'œuvre" (7
juillet 2006)
Voici l’histoire racontée par Patrick Süskind
de celui qui, né Nez, aurait pu inventer la
Pifométrie :
Je me présente. Mon nom est Jean-Baptiste Grenouille.
Je suis le fils cadet d’une famille très modeste
que je ne connais d’ailleurs que très peu.
En effet, tout ce que je sais, c’est que je suis
né
à Paris le 17 juillet 1738 : une des journées les
plus
chaudes de cette année-là (selon les dires).
Ma mère me donna le jour, accroupie sous son
étalage de
poissons dont elle ne sentait même plus l’odeur,
tellement
son nez était dénué de toute
sensibilité.
Après son accouchement, elle me jeta dans le tas de poissons
pourris qui gisaient sur le sol comme elle l’avait
déjà fait pour mes quatre autres
frères et
sœurs, qui étaient tous des enfants morts
nés ou
morts quelques heures après leur naissance.
Elle pensait donc qu’il en adviendrait de même pour
moi,
mais en dépit de son espérance, je
survécus. Je
fis même mieux, à peine m’eut-elle
jeté avec
les poissons pourris que je poussai un cri : ce qui lui valu une
condamnation pour infanticide réitéré
et elle
finit même par être guillotinée quelques
semaines
plus tard...
Dès les premiers jours de ma vie,
j’étais
déjà responsable de la mort d’un
être humain
: celle de ma mère.
On me confia donc immédiatement à une nourrice
qui ne
tarda pas à découvrir ma particularité
qui fit
à la fois le drame et la richesse de ma vie.
Les nourrissons de l’époque sentaient
généralement assez mauvais, car on ne les
changeait pas
souvent et la toilette que leur faisaient les nourrices
était
souvent furtive.
Mais moi, j’étais différent de tous les
autres
enfants, je ne sentais ni bon ni mauvais : je n’avais aucune
odeur !
Lorsque ma nourrice s’en aperçut, elle ne voulut
plus me garder, elle trouvait tout cela diabolique et malsain...
On me confia donc à une autre nourrice, qui
lorsqu’elle
découvrit ma particularité, me rejeta elle aussi,
me
confiant à une autre institution, où tous les
enfants et
le personnel me rejetèrent également.
Et ce fut ainsi jusqu’à ma majorité,
où je
pus enfin disposer de mes droits et vivre ma vie en toute
légalité, sans rien avoir à demander
à
personne.
Plus tard, je m’aperçus que j’avais un
sens olfactif
nettement plus développé que n’importe
qui.
De plus, j’adorais me promener dans les rues et
découvrir
de nouvelles odeurs : je les apprenais et les
“collectionnais”.
Je n’avais pas de préférence,
j’aimais toutes les odeurs.
Pour moi, il n’en existait ni de bonnes ni de mauvaises, non,
elles avaient chacune leur propre caractère, leurs propres
composés : en bref je les appréciais toutes
à un
degré différent et je les étudiais.
J’en fis d’ailleurs mon métier, puisque
je devins parfumeur. J’adorais rentrer dans les parfumeries.
Mais, il faut quand même que je vous avoue mon petit
défaut : lorsque je rencontrais une personne qui portait un
parfum que je ne connaissais pas, une pulsion intérieure me
poussait à la tuer, il fallait à tous prix que je
garde
ce parfum pour moi, il devenait ma propriété et
celle de
personne d’autre.
Toute ma vie fut donc couverte de sang...
Le premier septembre 1753, lors de l'anniversaire de l'accession au
trône de Louis XV, Grenouille remarque un parfum tellement
bon
qu'il n'en a encore jamais senti pendant sa vie. Il suit cette odeur
extraordinaire à travers toute la ville et arrive finalement
dans la rue des Marais où il en trouve la source: une jeune
fille rousse en train de préparer des mirabelles.
Fasciné, Jean-Baptiste se rend compte qu'il doit absolument
posséder ce parfum et étrangle la fille
pétrifiée. Puis, il lui arrache sa robe grise,
fourre son
visage dans sa peau et la renifle entièrement. Il se
lève
ensuite et souffle la bougie.
Aujourd’hui, les Nez sont moins sanguinaires et ont pignon
sur rue :
La
création d'un parfum, apanage des « Nez »
Il existe très peu de " Nez " actuellement dans le monde et
la plupart travaillent à Grasse.
Le " Nez " a à sa disposition, dans son " Orgue ", une
palette
plus de mille odeurs différentes, chacune
possédant sa
note et sa personnalité qu'il doit associer et marier en des
harmonies subtiles jusqu'à trouver l'accord parfait qui
enchantera notre sensibilité.
Pas de diplôme pour cette profession, qui
nécessite avant
tout un amour et un don pour les odeurs, et un long apprentissage sans
oublier qu'un « Nez » ne fume pas et
évite tout ce
qui pourrait gâcher son talent.
C'est que les rares experts - ils se comptent sur les doigts des deux
mains - doivent pouvoir se retrouver dans une gamme de plusieurs
milliers d'odeurs, qu'il faut en outre savoir marier entre elles.
La
Pifométrie médicale, communication de Jam
confiture. (Màj du 29.05.06)
À moins que
j'aie raté
un épisode, il me semble que les pifométries que
vous
avez rassemblées, ne contiennent pas d'unités
médicales.
Pourtant, en matière de symptômes surtout, il y a
"un tas" d'expressions :
- Je suis malade comme un chien (l'unité de
quantité de
maladie n'existe pas en médecine traditionnelle)
- Il est complètement schlass (l'unité
d'alcoolémie bien plus explicite que les 0,5 grammes
gendarmesques)
- La vieille perd les boulons ou la boule (unité de
gâtisme que le politiquement correct interdit
d'accès
à la science ordinaire)
- Il a pété un boulon ou un plomb
(unité de
folie) (le boulon semble être équivalent
à la
perte de l'usage d'une quantité pifométrique de
neurones) en matière de médecins, on
trouve aussi
des unités qualitatives
- C'est un charlatan (unité de
fiabilité)
- Il ment comme un arracheur de dents (unité de confiance)
ces
unités peuvent aussi s'appliquer plus
généralement
aux relations humaines (qui semblent absentes de votre
catalogue)
- Il est "bien" gentil (unité de sottise).
- Elle est bien gentille (unité de
facilité).
- Elle est trop belle (unité de
difficulté)
à noter que "trop" peut indiquer aussi bien un
excès
qu'une carence (c'est trop petit).
Nous remercions M. Jam Confiture de nous avoir ainsi ouvert la voie
vers un nouveau cursus dédié à la
Pifométrie médicale.
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La
théorie quantique et la Pifométrie.
(Màj
du 18.05.2006)
Le
Professeur Abuzin, Ingénieur chercheur en
Pifométrie différentielle appliquée
aux
équations sans solution, membre de l'Institut Royal Belge de
mécanique Quantique,
nous a apporté des précisions sur le
thème
évoqué dans cette Hune ce dont nous le
remercions.
Einstein se refusait à croire que des
objets si
bizarres que ceux décrits par la physique quantique puissent
tisser la trame de notre monde. 'Si la physique quantique est vraie, le
monde est fou', martelait-il.
Le
Professeur Abuzin
nous précise : Ce qui est vrai c'est que la
théorie
quantique permet toutes les folies, même celle
d'être
raisonnable.
Mais en quoi la théorie Quantique concernerait-elle la
Pifométrie ?
Le Professeur
Abuzin nous
précise : C'est lorsque l'on pose cette question,
qu'en
général, celui qui y répond vous sort
: "Bonne
question !! je vous remercie de l'avoir posée". Ce qui
signifie
qu'il fera tout pour ne pas y répondre !
La théorie quantique est une théorie
révolutionnaire qui s'applique à l'infiniment
petit et
qui marche à coup d'équations très
compliquées pour expliquer un monde constitué de
probabilités sans possibilités de
représentation
concrète.
Le Professeur
Abuzin nous
précise : Révolutionnaire, cette
théorie
l'est à coup sûr. Reste à savoir en
quoi elle l'est.
Au pif nous dirons que ça s'annonce plutôt bien !
Le Professeur
Abuzin nous
précise : Ou mal. C'est l'avantage de la
théorie
quantique. On y trouve ce que l'on y cherche.
Par exemple, la théorie quantique permet la description du
comportement et des interactions des particules dans les atomes et des
protéines dans les cellules de manière
particulièrement précise.
Le Professeur
Abuzin nous
précise : Précise ? Heu, là,
les experts en
pifométrie quantique s'avancent quelque peu. Mais n'est-ce
pas
là, justement, que commence la pifométrie et
où
s'arrête la précision.
La théorie quantique a permis aussi, excusez du peu, la
découverte du transistor, la mise au point des lasers, le
développement de la physique nucléaire et
d'expliquer
l'univers de façon cohérente.
Le Professeur
Abuzin nous
précise : Hélas, non, la
théorie quantique
s'oppose à une explication cohérente de
l'univers. La
mécanique quantique est cohérente en
elle-même,
c'est quand on veut l'expliquer qu'elle perd sa cohérence.
On
parle à ce moment-là de
décohérence.
Mais, elle a un grave défaut : elle échappe
à
l'entendement, elle est très difficile à
comprendre et
elle ne traite pas de notre univers quotidien alors que, pour
corser le tout, on ne peut même pas la représenter.
Le Professeur
Abuzin nous
précise : Dans notre univers classique, les choses
existent
ou n'existent pas. Dans l'univers quantique, c'est l'univers entier qui
existe ou qui n'existe pas. Ce qui signifie que toute
probabilité d'existence est déjà
effective,
même un univers existant et un univers non existant.
On ne verra jamais de bouquin sur la physique quantique en bande
dessinée pour les nuls par exemple.
Le Professeur
Abuzin nous
précise : Si, si, le livre existe
déjà, mais
il n'a pas encore été lu par son auteur qui
ignore
simplement qu'il l'a déjà écrit.
Cette théorie est donc une pure création de
l'esprit
humain, sans relation directe avec la réalité,
faite de
symboles et ne débouchant sur rien d'autre que des
probabilités.
Le Professeur
Abuzin nous
précise : En théorie quantique, il n'y a
pas
d'état pur, il n'y a que des probabilités
d'état.
Aussi vrai qu'il y a une infinité de nombres, il y a une
infinité d'états entre l'être et le
non-être.
Avec la théorie quantique le monde
n'est plus
ordonné ni déterministe, il est incertain et
soumis au
hasard. Le fait n'est plus la conséquence d'une cause
précise, il est aléatoire (en religion quantique
Dieu en
serait réduit à jouer aux dés pour
créer
l'univers…)
Le Professeur
Abuzin nous
précise : Ce qui caractérise la
mécanique
quantique, c'est justement que rien n'est laissé au hasard.
On
ne parle plus de causalité, parce que tout est à
la fois
cause et effet. Dieu ne crée pas, il est. Et puisqu'il est,
tout
est. L'unité est, donc l'infinité est
également.
Si l'unité n'est pas, l'infinité n'est pas non
plus.
C'est l'histoire de la poule et de l'œuf
réinventé.
Dans le monde quantique la réalité nous
échappe
à jamais car une particule peut apparaître,
disparaître et changer de direction sans raison.
Le Professeur
Abuzin nous précise : Le fait de ne pas y voir de
raison n'implique pas que cette raison n'existe pas.
Une mesure sur une particule influence une autre particule
immédiatement, sans délai et à
n'importe quelle
distance.
Le Professeur
Abuzin nous
précise : Le fameux phénomène
d'intrication.
En fait, il n'y a pas deux particules, il n'y a qu'un objet quantique.
Tout l'univers est composé d'objets quantiques en cascade.
Tout
comme 2 a une étroite relation avec 1, 3 a une
étroite
relation avec 1 et 2. On peut considérer 1 comme un objet
quantique, mais 1 et 2 forment aussi un objet quantique, tout comme 1
et 3, et 1, 2 et 3. Ils peuvent être pris
séparément comme un objet ou tous ensemble comme
un
objet. Ceci expliquant qu'une particule puisse être en phase
avec
une autre particule. L'objet quantique observé est toujours
synchrone. C'est l'observateur qui décide qu'elle est
l'objet
quantique observé.
La nouvelle mécanique quantique considère que
tout point du système se trouve,
à tout instant dans tout l'espace qui est mis à
sa disposition.
Le Professeur
Abuzin nous précise : Une infinité
d'états implique une infinité d'espaces.
On ne peut pas déterminer avec précision la
position et la vitesse d'une particule.
Le Professeur
Abuzin nous
précise : Si on le peut, mais c'est là
qu'il y a
décohérence puisque l'on ne peut
déterminer qu'une
seule position ou une seule vitesse dans la mécanique
classique.
On ne peut même jamais les mesurer simultanément.
Même avec les plus grands progrès des instruments
de
mesure le monde de l'infiniment petit échappe à
la
mesure, et donc à la prédiction.
Le Professeur
Abuzin nous précise : Par définition.
Il faut s'en remettre aux statistiques et aux aux
probabilités.
Le Professeur
Abuzin nous précise : Toujours par
définition.
Tout ce que l'on sait est que la particule a des
chances de se trouver à un endroit donné, et
c'est tout !
Le Professeur
Abuzin nous
précise : Il suffit à l'observateur de
savoir
attendre ... et il ne doit jamais attendre longtemps vu que la
probabilité que la particule se trouve à
l'endroit
désiré est aussi un état probable.
Malgré cela, la théorie donne des certitudes,
c'est une
sorte de déterminisme statistique et le modèle de
la
mécanique quantique se révèle
être d'une
très grande précision jamais mise en
défaut.
Le Professeur
Abuzin nous
précise : Nous existons, non ? C'est donc que nous
devions
exister dans l'univers classique qui est le nôtre. Cela ne
veut
pas dire que dans un autre univers identique, il n'existe pas une
probabilité que nous n'existions pas et où
effectivement
nous n'existons pas. Dans notre univers, certains n'existent pas et
dans d'autres univers probable, donc existant, ils existent et nous
n'existons pas. Il y a une probabilité d'univers
où
j'aurais même écrit quelque chose d'intelligible
et
d'intelligent.
Ce qui se passe dans le monde quantique dépend de
la
façon dont on l'observe, on ne peut pas isoler le
phénomène observé de l'appareil avec
lequel on le
mesure.
Le Professeur
Abuzin nous précise : Il n'existe pas d'accident de
voiture sans voiture.
On dirait que la réalité
quantique est
créée directement par l'observateur, ce qui nous
amène à faire de la philosophie.
Le Professeur
Abuzin nous
précise : Il n'existe pas de discussion
philosophique sans
sujet de discussion. Il faut aussi un philosophe pour amener le sujet.
Et bien justement, les quanticiens chevronnés y ont
pensé
en créant les rencontres «Physique et
interrogations
fondamentales» provoquant une réflexion
interdisciplinaire
entre philosophes et scientifiques de tous horizons.
Il ne vous aura pas échappé que
l’amusant acronyme PIF
de ces rencontres nous ramène dans le champ de la
pifométrie et que la boucle est ainsi bouclée.
La théorie quantique apporte donc à la
pifométrie
ce que la physique classique nous refusait : chaque utilisateur devient
son propre créateur.
Le Professeur
Abuzin nous
précise : Ce qui revient à dire que l'on
peut
écrire n'importe quoi sur le sujet, puisque nous sommes seul
juge.
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Pifométrie
et recherche d’emploi (20.04.2006)
Le Collectif des
Chercheurs
Patagons vient de s’attacher les services de M. Bernard,
pharmacien de son état et fin lettré à
l’apéro. À cette occasion,
nous avons cogité sur un problème crucial
à l’approche des vacances : la recherche
d’emploi.
Nous
rappelons que les ignobles individus qui ont plus de 160 trimestres de
cotisations et les non moins affreux qui ont commencé
à
travailler à l’âge de 14 ans
sont exclus de ce
pensum.
M. Moret des
établissements Moret voulant couper court au
débat, il
avait rendez-vous à la remise de la Tripière
d’Or
dans le Calvados, nous proposa la voie royale : l’emploi fictif.
Lucratif
et peu
salissant il laisse un temps fou à la contemplation et au
développement de la vie intérieure, mais
attention, le
métier comporte des risques. Il faut pouvoir supporter le
champagne à toute heure du jour et de la nuit et le
tintamarre
des talons aiguilles de la secrétaire qui vous accompagne
dans
vos déplacements.
Aucun diplôme
n’est
requis mais des stages sont prévus pour s’assurer
de la
qualité des futurs employés fictifs.
Tout d’abord quinze jours à la campagne pour
s’initier à la fabrication de l’homme de
paille,
ensuite une semaine dans un chenil pour apprendre à manger
dans
toutes les gamelles, puis deux week-end chez les Taxis
Réunis
pour parfaire l’itinéraire entre un point A et la
Suisse,
une option Luxembourg est à l’étude,
enfin une
formation complémentaire pour se familiariser avec
l’art
du vent est prévue dans les moulins de Hollande.
L’académie de Maastricht est
recommandée par l’amicale des anciens
employés fictifs.
Nous voudrions terminer par quelques conseils à
l’attention du chercheur d’emploi n’ayant
pas les
aptitudes requises pour l’emploi fictif. Il peut se rendre le
soir du quatorze juillet à l’ANPE de sa
sous-préfecture; accordéon, confettis et buvette
le
feront patienter.
Il peut aussi s’abonner au chasseur français et
consulter
les annonces de rencontres. Enfin il peut écouter en boucle
Henri Salvador l’excellent analyste du problème de
l’emploi.
Le
Collectif des
Chercheurs Patagons tient à votre disposition toutes les
pièces justificatives qui vous sembleront
nécessaires
(notes de bars et de restaurants ) et nous nous souhaitons
sourire pour que plus tard nos rides soient bien placées.
M. Clovis Pichu, Docteur Pierre Rabian, M. Moret des
établissements Moret, M. Bernard, et le Petit
Prof.
Conseils
bibliographiques :
Sacha Guitry, Aristophane, Tristan Bernard, Alphonse Karr, Alexandre
Dumas, La Fontaine et Louis XIV
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Septante ou
soixante-dix ? (24.03.2006)
Pourquoi
dit on soixante-douze et pas septante-deux, et pourquoi ne dit
ont pas pas cinquante-douze mais soixante-deux ?
Comme les
étudiants de l'ENSIP, vous
vous interrogez sans doute sur une des bizarreries les plus
célèbres de la langue française
hexagonale.
Pourquoi en
effet dire
soixante-dix, quatre-vingts, quatre-vingt-dix, alors que les formes
septante, octante, nonante, en accord tout à la fois avec le
latin et le système décimal,
sont largement
usitées dans divers pays francophones, comme la Belgique, le
Québec ou la Suisse ?
Notre
vocabulaire porte ici
la trace d’un usage très ancien et
aujourd’hui
disparu : au Moyen Âge, on avait coutume en France de compter
de
vingt en vingt (les dix doigts de mains plus les dix doigts de
pieds).
Aussi
trouvait-on les formes
vint et dis
(30), deux vins (40), trois
vins (60), etc.
Saint Louis fonda, par
exemple, l’hospice des Quinze-vingts (des
300 aveugles).
Ce
système, dit
« vicésimal », était
utilisé par les
Celtes et par les Normands, et il est possible que l’un ou
l’autre de ces peuples l’ait introduit en
Gaule.
Dès
la fin du
Moyen Âge, les formes concurrentes
trente,
quarante, cinquante, soixante se
répandent
victorieusement. Pourquoi l’usage
s’arrête-t-il en si
bon chemin ? Aucune explication n’est vraiment
convaincante. Peut-être a-t-on
éprouvé le
besoin de conserver la marque d’un «
calcul mental
» mieux adapté aux grands nombres (70=60+10,
80=4x20,
90=80+10).
Reste la part du
hasard et de
l’arbitraire, avec laquelle tout historien de la langue sait
bien
qu’il lui faut composer...
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La Hune du 24 janvier
2006
La logique
floue en Pifométrie
Définition
et historique :
Dans la
logique classique, les variables gérées sont
Booléennes (du nom du mathématicien anglais
Boole), c'est à dire qu'elles ne prennent que deux valeurs,
faux = 0 ou vrai = 1.
La
logique floue (fuzzy logic pour les anglo-saxons) a pour but de
raisonner à partir de connaissances imparfaites qui opposent
résistance à la logique classique, comme c'est le
cas pour les unités pifométriques.
Pour
cela la logique floue se propose de remplacer les variables
booléennes par des variables floues.
La
logique floue propose une approche des problèmes beaucoup
plus pragmatique que mathématique ce qui peut heurter, ou
faire sourire, les esprits cartésiens ou trop
déterministes.
La
Logique Floue est apparue en 1965 à Berkeley dans le
laboratoire de Lotfi Zadeh avec la théorie des
sous-ensembles flous puis en 1978 avec la théorie des
possibilités. Ces deux théories constituent
aujourd'hui ce que l'on appelle Logique Floue.
Comme
la Pïfométrie basique, la logique floue est
très proche du processus de la pensée humaine
"quotidienne".
Elle
met en œuvre un jeu de règles comme,
implicitement, nous en utilisons chaque jour.
Exemple
: la conduite d'une voiture à
l'approche d'un carrefour contrôlé par des feux
tricolores :
Le
processus de conduite met en oeuvre les quelques règles
élémentaires suivantes :
- Si
le feu est rouge et que je roule à une
de ces vitesse et que le feu est proche alors je freine fort.
- Si
le feu est rouge et que je roule à un
train de sénateur du quatrième âge et que je vois bien que le feu
est encore vachement loin alors je ne fait rien de
particulier en attendant de voir ce qui va se passer tout en continuant
à téléphoner.
- Si
le feu est orange et que ma vitesse me permet tout
juste de suivre un cycliste du troisième âge en
costume de ville et que le feu est encore loin alors je freine doucement.
- Si
le feu est vert et que ma vitesse me permet tout
juste de suivre un cycliste et que le feu est proche alors j'écrase le
champignon pour ne pas me faire avoir par l'arrivée du feu
orange.
Quantification
des entrées et des sorties du système dans la
logique pifométrique floue autrement dit , comment fuzzifier
les variables d'entrée et de sortie ?
Rappel
: le concept de la logique floue vient de la constatation que la
variable booléenne, qui ne peut prendre que deux valeurs
(vrai =1 ou faux = 0) est mal adaptée à la
représentation de la plupart des
phénomènes pifométriques courants.
Exemple
médical : Vous avez une "fièvre de cheval" et de
plus vous grelottez en vous demandant si vous devez appeler le
médecin avant de passer l'arme à gauche ou si
ça n'en vaut pas la peine :
Comment
modéliser l'état : "a une fièvre de
cheval" ?
Dans la
logique booléenne, si on tente de représenter cet
état, on dira qu'en deçà de la
température T0, vous n'avez pas de fièvre et
qu'au delà vous devez consulter !
Le
problème commence lorsqu'il s'agit de donner une valeur
à T0.
Doit-on
prendre 39 ou 40 degrés ?
La
notion de fièvre est typiquement une notion floue
difficilement modélisable avec l'algèbre
booléenne classique, surtout si l'on considère
les différences de métabolisme d'un individu
à l'autre (sans parler du métabolisme du cheval
de référence).
La
variable "a une fièvre de cheval" manipulée par
la logique floue serait la suivante : La transition entre les valeurs
faux (codée 0) et vrai (codée 1) est maintenant
progressive.
La
fonction représentée doit être
considérée comme un degré
d'appartenance à l'état décrit ou
comme une probabilité d'appartenir à l'ensemble
considéré.
Si vous
avez une température de 38°, vous n'avez qu'un
faible degré d'appartenance 20 % (0,2) à
l'état "a une fièvre de cheval" alors que si vous
aviez atteint 40° vous auriez un fort degré
d'appartenance (80 %) à ce même état.
On voit
qu'il est maintenant beaucoup plus aisé de fixer la
température de basculement (progressif) d'état.
À
39° , on n'appartient qu'à 50 % à
l'état "a une fièvre de cheval".
La
première étape du traitement d'un
problème par la logique floue consiste donc à
modéliser chacune des entrées du
système par des courbes donnant les degrés
d'appartenance à différents états
identifiés pour ces entrées.
Cette
étape de quantification "floue" des variables
d'entrée est aussi appelée fuzzyfication.
Autre
exemple tiré de la logique pifométricienne : "il
est à moitié mal monté ce mur" la
question posée est de savoir à quel niveau de mal
monté le mur va s'écrouler.
Les
scientifiques vont jaser : mais c'est facile, lorsque la verticale
abaissée du centre de gravité va se projeter en
dehors du polygone de sustentation le mur va s'écrouler sur
votre voiture garée à coté...
Comme
il n'est pas évident lorsqu'on gare sa voiture
d'évaluer le risque de se faire écrabouiller par
un centre de gravité mal foutu le pifométricien
confirmé ayant une bonne pratique du calcul mental en
moyenne pifométrique va lui rapidement évaluer la
situation grâce à son pifomètre
incorporé et ira garer sa voiture plus loin.
ÉTABLISSEMENT
DES RÈGLES LIANT LES ENTRÉES AUX SORTIES.
Après
avoir "fuzzyfié" les variables d'entrée et de
sortie, il faut établir les règles liant les
entrées aux sorties.
la
logique floue fonctionne comme la pifométrie suivant le
principe suivant :
Plus la
condition sur les entrées est vraie, plus l'action
préconisée pour les sorties doit être
respectée : plus je pédale moins vite moins
j'avance plus vite.
COMBINAISON
DES RÈGLES LIANT LES SORTIES AUX
ENTRÉES.
Au
cours des épisodes précédents, nous
avons vu la "fuzzyfication" des entrées et des sorties ainsi
que l'établissement des règles liant les
entrées aux sorties.
Il nous
reste un dernier problème à résoudre :
Pour un état donné des entrées,
plusieurs règles peuvent être validées
simultanément et fournir des consignes
différentes pour les sorties.
Il faut
donc disposer d'une méthode de "COMPOSITION DES
RÈGLES" pour obtenir la valeur finale des sorties.
Il
s'agit en fait d'appliquer le principe suivant
déjà énoncé : Plus la
condition d'une règle sur les entrées est vraie,
Plus l'action préconisée pour les sorties doit
être respectée
La
composition des règles doit tenir compte de toutes les
règles qui sont validées au prorata de leur
degré de validité.
En
Pifométrie on a retenu deux types de composition des
règles :
La
TECHNIQUE DU MAXIMUM PIFOMÉTRIQUE
La
TECHNIQUE DE LA MOYENNE PONDÉRÉE
PIFOMÉTRIQUE
LA
TECHNIQUE DU MAXIMUM PIFOMÉTRIQUE est la plus
simple : elle consiste à ne considérer, pour
chaque sortie, que la règle présentant le maximum
de validité Cette règle, simple voire simpliste,
ignore les règles secondaires qui peuvent
néanmoins être importantes pour le fonctionnement
et la stabilité du système. Elle est peu
employée.
LA
TECHNIQUE DE LA MOYENNE PONDÉRÉE
PIFOMÉTRIQUE est plus
évoluée : elle considère, comme valeur
de sortie, la moyenne des valeurs préconisées par
chaque règle, pondérées par leurs
degrés respectifs de validité.
On
reprendra ici l'exemple de la moitié pifométrique
développée par l'Ingénieur Chotard :
la moitié pifométrique se distingue de la
moitié physique à travers les
équations :
BM
> 50% et PM < 50% où BM = "une bonne
moitié" et PM = "une petite moitié"
L'unité
M seule recouvre en pifométrie un vaste champ, allant de 65%
(limite supérieure de la BM) à 100%.
En
effet, M est à la fois partitive et englobante.
Exemple
:
M = 65%
(cf. "Elle est moitié mal foutue, ton armoire")
M = 70%
(cf. "Mais il est moitié brûlé, ce
gâteau!")
M =
100% (cf. "Non, mais t'es moitié con ou quoi?")
On est
bien là typiquement dans une logique pifométrique
floue permettant de modéliser le degré de
malfaçon de l'armoire, ou, très diplomatiquement
le degré d'incomestibilité du gâteau ou
encore le niveau de connerie de votre interlocuteur.
CONCLUSION
Dans
quels cas la logique floue s'avère t-elle plus efficace que
les méthodes traditionnelles ?
Pour
les systèmes complexes ou pifométriques dans
lesquels la modélisation est difficile, voire impossible.
Pour
les systèmes contrôlés par des experts
humains (dès qu'un expert contrôle quelque chose,
plus rien ne marche).Pour
les systèmes ayant de nombreuses entrées/sorties
continues ou discontinues et des réponses non
linéaires.
Quand
l'observation humaine est à l'origine d'entrées
ou de règles de contrôle du système.
Dans
tous les domaines où un "flou" persiste, notamment dans le
domaine de la pifométrie, de l'économie, des
sciences naturelles et des sciences humaines.
La
Hune du 2 janvier
2006
Ce lundi 23
janvier 2006
battra tous les records de déprime, à en croire
Cliff
Arnalls, professeur de psychologie à l'université
de
Cardiff (pays de Galles).