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 ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE D'INGÉNIEURS EN PIFOMÉTRIE

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Mise à jour du 22 juin 2020

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La Hune du 22 juin 2020

Ce mois ci nous vous invitons à découvrir le collège de pataphysique
Une vénérable institution qui bouscule certaines croyances des pifométriciens !
Voir aussi un deuxième lien plus bas dans la page.


LA HUNE DU 6 MAI 2020

L'ingénieur Marcel COUCHOT, directeur de l'institut de recherche sur l'évolution darwinienne des unités de mesure de Mandelieu nous écrit.

Monsieur le directeur de L'ENSIPif,
Vous savez sans doute que, à l’instar des espèces animales et végétales, les unités de mesure ont dû changer pour survivre. Elles ont dû s’adapter aux variations de leur environnement scientifique ou politique et que, pour continuer à se reproduire et avoir des descendants (c’est-à-dire des multiples et des sous-multiples), elles ont dû s’adapter aux lois de la sélection naturelle.

Pour illustrer les remarquables capacités d’adaptation et de survie des unités de mesure, prenons l’exemple d’une unité fascinante, inventée par nos voisins britanniques, qui, ainsi qu’aimait à nous le rappeler Frédéric Chotard ancien capitaine au long cours et Professeur Émérite de Pifométrie Appliquée ont su institutionnaliser, voire même nationaliser l’usage du pifomètre.

Voilà donc une unité inventée par un peuple qui a su, et saura encore longtemps, rejeter les insuffisances du système métrique, mépriser les failles du découpage décimal, et d’une manière générale lutter contre la suffisance batracianophage et pifométricide du cartésianisme français (on ne devient pas ennemis héréditaires sans raison valable) et qui règne sans partage dans le domaine de la navigation maritime ou aérienne.

Mais trêve de billevesées, et venons-en aux faits scientifiques.

Le mille marin international, aussi appelé nautique ou « mille nautique » (sans symbole usuel par le NIST6, nautical mile en anglais, ou M par le BIPM7) équivaut à 1 852 mètres (Première conférence hydrographique internationale extraordinaire, Monaco, 1929).
Il est en usage avec le Système international et est utilisé en navigation maritime ou aérienne.
Sa valeur est égale à la longueur d’un arc correspondant à une minute d’angle (la 60e partie de degré), sur un cercle ayant un périmètre égal à celui de la Terre en passant par les pôles (40 008 km), arrondi au mètre.

Le "système métrique" est né de la volonté de remplacer le système anglo-saxon utilisant des calculs sexagésimaux, en base 60, par un système utilisant des calculs décimaux, en base 10.

Création et mise en place du système métrique décimal, par la loi du 18 germinal an IV. (1795)

La valeur du mille marin international, aussi appelé nautique ou « mille nautique » est égale à la longueur d’un arc correspondant à une minute d’angle, soit le soixantième de degré, sur un cercle ayant un périmètre égal à celui de la Terre en passant par les pôles.

Pour simplifier les calculs, on avait défini une nouvelle unité d’angle, le grade, et un tour fait 400 grades.
Le grade est subdivisé en décigrades, dixième de grade, et en centigrade, centième de grade.
Par conséquent, un tour fait 400*100 = 40 000 centigrades.

Par analogie avec le mille marin, on a défini la valeur du mètre de la manière suivante :

Un kilomètre (1000 mètres) est égal à la longueur d’un arc correspondant à un centième de grade, soit un centigrade, soit le 40.000e de tour. Et un arc de méridien fait donc 40 000 kilomètres.

Finalement, le grade n’a pas été retenu comme unité d’angle. Mais le mètre a été conservé…

Remarque : je n’ai trouvé nulle part cette explication qui me semble simple et logique.

Il y a 60 minutes d’angle par degré, l’unité d’angle, et un tour fait 360 degrés, ou 21 600 minutes.
Il y a aussi 60 minutes de temps par heure, soit 3600 secondes, et 86 400 par jour.

Marcel COUCHOTde Mandelieu. Marcel


La Hune du 7 avril 2020 :
Le 30 mars 2020, depuis son confinement imposé par le covid-19, Jean-Yves THOBOIS nous a adressé ce message :


Bonjour Mesdames, bonjour Messieurs,

C’est avec grand intérêt que j’ai lu, pendant une plombe, votre dernière livraison concernant les unités de mesure pifométriques.
J’ai été un chouïa chagriné de n’y pas trouver l’unité de jadis dont je fais grand usage : le " Diable Vauvert" laquelle expression est synonyme de Pétaouchnok, unité de mesure plus récente, mais qui me paraît moins chic.
Le « Diable Vauvert » indique à la fois un endroit lointain, inconnu et flou, avec une connotation inquiétante propre à retenir l’audacieux qui voudrait s’y rendre et suspect celui qui s’y trouve.
Dans une veine similaire il y a également « Trifouillie les oies » qui a une claire connotation rurale, propre à perdre le citadin.
Je ne sais pas si ma contribution entre dans les catégories de vos recherches, quoiqu’il en soit, vos travaux me paraissent d’une grande utilité.

Réponse de l'ENSIPif :

Cher M. Jean-Yves Thobois,
C’est avec intérêt que nous avons lu votre message qui, soit dit en passant, a le grand mérite de réveiller ce site qui somnole depuis des lustres.
L’expression dont vous nous rappelez l’existence a en effet le mérite de désigner une destination à la fois impossible à localiser au moyen d’un GPS et, en même temps très éloignée à tel point que nos unités de longueur normalisées ne sauraient en définir la distance, car même si nous les exprimions en péta parsecs nous serions encore loin d’atteindre le Diable Vauvert, c’est-à-dire « là où les corbillards à tombeau grand ouvert ; Emportent les trépassés jusqu’au diable vauvert. »
(Georges Brassens, Les Funérailles d’antan, 1960).



Normes NF UNM à télécharger au format PDF

NF UNM 00-002 : les UNITÉS PIFOMÉTRIQUES 

NF UNM 00-003 : les LOIS DE MURPHY

Un site à consulter sans attendre la saint Glinglin pour ne pas perdre la mesure du temps pendant le confinement :

METRODIF


LES CONFÉRENCES PIFOMÉTRIQUES DE L'INGÉNIEUR LUC CHAREYRON



Les conférences pifométriques 2020 sont annulées pour cause de pandémie Covid-19

Clic sur l'image pour commander le livre de Luc Chareyron.

Éloge de la Pifométrie



ACCÈS À L'UNIVERS DES CHERCHEURS PATAGONS
 

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LISTE DES INGÉNIEURS DIPLÔMÉS DE l'E.N.S.I.Pif.

Pataphysique

Collège de Pataphysique

 Florilège de définitions Pifométriques. 
ENFANTS : Ils sont, à la naissance, dotés de leur propre pifomètre incorporé.

Ceci est une preuve supplémentaire, s'il en était besoin, de la transmissibilité des caractères acquis.


PIFOMÉTRIE : Elle considérait bien l'usage du coin, mais compte tenu du fait que nul n'hésite à écarter ce qu'il n'aime pas sur le coin de son assiette, il est apparu que l'angle n'est qu'une grandeur légendaire utilisée pour la commodité de la conversation mondaine.

BOUJARON : c'est un terme de marine, il s'agit d'un récipient de métal dans lequel on servait aux marins leur ration quotidienne d'alcool. Seule la pifométrie a su conserver contre vents et marées cette ancienne unité. On notera d'ailleurs qu'au restaurant de l'ENSIP la ration quotidienne de vin est toujours servie aux étudiants dans un boujaron en hommage au capitaine Jacques PERRET. Les professeurs sont mieux lotis car ils ont droit au litron du Canada qui, comme chacun devrait le savoir, contient un seizième de huit gallons impériaux, le gallon impérial canadien jaugeant quatre pintes ou encore huit chopines. 
TRAIT : vient du latin tractus qui signifie tirer, il est employé en pifométrie pour décrire un mouvement lent. On l'utilise pour caractériser l'action de boire en une seule fois "boire d'un trait" et aussi pour exprimer la quantité de boisson ingurgitée "boire à grands traits".

On notera aussi que dans l'ancienne liturgie (au XIV siècle) le trait était un psaume réduit chanté à la messe, mais, je vous l'accorde, la messe n'est pas une activité relevant strictement du champ de la pifométrie gastronomique.

Certaines recettes utilisent le trait, on dit ajouter "un trait de rhum" sans préciser la distance entre le goulot de la bouteille et le récipient, cette incertitude étant laissée à l'appréciation de l'utilisateur.

C'est dans cette dernière utilisation que l'on peut entrevoir toute la richesse des expressions pifométriques : vers la fin du XI siècle on a commencé à caractériser ce mot dans un sens correspondant à "trahere" tirer ou traire ce qui a donné par métonymie la traînée, puis, employé au sens figuré la notion de "mouvement lent", "étendue de temps" et "lenteur".

La cause est entendue, verser un trait de rhum implique donc une action lente et continue dévoilant une traînée du plus bel effet. On voit bien là l'extraordinaire richesse expressive de la pifométrie.



ÉTERNITÉ  elle est équivalente au bout de temps mais ne s'applique que si l'intervalle a été difficilement supporté.

Selon Woody ALLEN, qui citait Franz KAFKA (1883-1924), l'éternité c'est très long, surtout vers la fin.

On remarquera ici que la pifométrie ne se borne pas à mesurer une grandeur mais qu'elle en précise la qualité

Si vous pensez avoir découvert une définition pifométrique incomplète ou incorrecte, nous vous conseillons de saisir un mot clé correspondant dans la fenêtre de recherches afin de vérifier si le sujet n'aurait pas déjà été abordé dans une autre rubrique ou dans les archives des Hunes.

Cette façon de procéder est aussi une incitation à voyager plus profondément dans les profondeurs de ce site.
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